Le fléau de la drogue en Birmanie.
La Birmanie est le deuxième producteur mondial d’opium derrière l’Afghanistan. Dans ce pays extrêmement pauvre, cultiver l’opium est une solution pour certains villageois de générer des revenus quatre fois supérieurs à ce que rapporte la culture du riz.
L’opium birman est transformé en héroïne à destination du marché chinois (dont elle couvre toute la demande) et évidemment du marché interne birman.
L’opium birman est transformé en héroïne à destination du marché chinois (dont elle couvre toute la demande) et évidemment du marché interne birman.
(une paysanne birmane dans un champ de pavots)
L’économie créée autour de la culture et du trafic de drogue est très importante, la simple production d’opium est évaluée à plus de 100 millions d’euros par an.
De nombreux acteurs sont impliqués : les villageois qui cultivent le pavot (duquel est tiré l’opium), les groupes armés qui les protègent, des responsables corrompus de la police et de l’Armée Birmane qui assurent le convoyage clandestin. Des membres importants du gouvernement seraient même impliqués. Le niveau de corruption est tel, que le nouveau gouvernement se trouve dans l’incapacité de faire quoique ce soit contre (les autorités saisissent annuellement à peine 1% de la production).
Une étude des Nations-Unies dénombre plus de 300,000 personnes accros à l’héroïne en Birmanie, principalement dans les états Kachin et Shan (voisin du Karenni). Dans certaines communautés, le taux d’addiction chez les jeunes dépasse les 70% !
De nombreux acteurs sont impliqués : les villageois qui cultivent le pavot (duquel est tiré l’opium), les groupes armés qui les protègent, des responsables corrompus de la police et de l’Armée Birmane qui assurent le convoyage clandestin. Des membres importants du gouvernement seraient même impliqués. Le niveau de corruption est tel, que le nouveau gouvernement se trouve dans l’incapacité de faire quoique ce soit contre (les autorités saisissent annuellement à peine 1% de la production).
Une étude des Nations-Unies dénombre plus de 300,000 personnes accros à l’héroïne en Birmanie, principalement dans les états Kachin et Shan (voisin du Karenni). Dans certaines communautés, le taux d’addiction chez les jeunes dépasse les 70% !
(des accros à l'héroïne dans les rues de Rangoun)
En plus de l’opium, des laboratoires clandestins de méthamphétamines prospèrent dans ces régions. Cette drogue extrêmement violente est très bon-marché. Sa consommation se voit banalisée dans les villes birmanes, et Loïkaw la capitale du Karenni n’y échappe pas.
Cette drogue se vend sous forme de pilules, une grande partie est exportée clandestinement en Thaïlande avec la complicité des militaires birmans. On estime à 1 milliards le nombre de pilules fabriquées par an en Birmanie, faisant de ce pays le premier producteur au monde!
Cette drogue se vend sous forme de pilules, une grande partie est exportée clandestinement en Thaïlande avec la complicité des militaires birmans. On estime à 1 milliards le nombre de pilules fabriquées par an en Birmanie, faisant de ce pays le premier producteur au monde!
(Des pillules de méthamphétamine, appelé "yaba" en Thaïlande, une pilule est revendu moins de 50 centimes d'euros,
rendant cette drogue, aux effet dévastateurs, très populaire.)
rendant cette drogue, aux effet dévastateurs, très populaire.)
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La lutte contre la drogue passe tout d'abord par l'encadrement de la jeunesse !
Les programme d'éducation soutenus par Village Karenni permettent à des centaines d'enfants karenni d'être hébergés, scolarisés, et ainsi protégés du principal danger de la rue : la drogue. |
Les programmes de développements agricoles dans les régions isolées de l'état Karenni encouragent la mise en place de cultures de remplacement afin de donner une alternative à la culture du pavot. Ces cultures à haute valeur ajoutée permette aux agriculteurs karenni d'obtenir des revenus sans liens avec le trafic d'opium.
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